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| Tailler la route |
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| Camouflage |
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| Rizière |
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| Chaque village ou presque est équipé de paraboles |
Aprés réception d'un colis sur Vientiane, qui me permet désormais de mettre les accents là où il le faut, j'ai pris la direction de Phongsaly au nord, en faisant étape à Udomxai. Arrivé par une route cahoteuse, où il fallut au sens propre la tailler pour passer, Phongsaly, n'offre rien de bien charmant. Heureusement, qu'il y a les treks ! Dès le premier soir, je fais la connaissance d'un groupe de 5 jeunes très sympa et me joins à eux pour une randonnée de trois jours qui débutera le lendemain. Comme à chaque fois, ce n'est pas tant le côté physique de la sortie qui donne sa valeur au trek, mais plutôt les paysages ainsi que les villages traversés. Notre première nuit fut assez agitée ! Aux alentours de 21 heures, le 24 mars, nous dormions dans une maison sur pilotis. On a tout à coup eu l'impression que des farceurs s'amusaient à secouer notre "home sweet home". Puis réalisant qu'il eût fallut qu'ils soient au moins une centaine pour assurer une telle secousse, nous réalisâmes ce qui venait de se produire. Je pense que les pilotis en bambous ont en partie absorbé le choc. Rien de bien spectaculaire donc. On mesure juste combien on est impuissant face aux forces de la nature. Ce n'est que deux jours plus tard que j'ai appris ce qui venait de se produire. J'ai rencontré des touristes, qui plus proches de l'épicentre, virent les cables électriques se rompre dans un tonnerre d'éclairs.
Au lendemain de la fin du trek, le groupe prend des directions différentes. Je partage un jour la même direction que Klaus, un Allemand fort sympathique. Aujourd'hui, je suis à Nong Khiaw, au nord est du Laos. Finalement, je passerai la frontière Vietnamienne vers Sam Neua et non Dien Bien Phu comme initialement prévu. Le 31 mars, je devrais être au Vietnam.
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